Christian Estrosi justifie la hausse de la taxe foncière par « un maintien de service public »

«  C’est la première fois en 15 ans que nous augmentons un impôt qui affecte à peu près 50 % de la population et en veillant à ce que nous restions la grande ville de France de plus de 100 000 habitants où le niveau de fiscalité reste le plus bas, avec un taux de 35,3 %, métropole et ville additionnées. Nous sommes sur une petite augmentation », a-t-il expliqué. «  Ce qui compte c’est l’usage que l’on va en faire et pourquoi. Nous avons fait le choix d’un maintien de service public et, en plus, nous avons fait le choix d’augmenter la dépense en faveur de la sécurité : plus de caméras, plus de boutons d’alerte, plus de policiers, parce que nous estimons que nous sommes dans une période où nous devons assurer encore plus de sécurité  », a ajouté Christian Estrosi.

Cette hausse de l’impôt avait déjà été défendue fin mars par Marc Concas, son adjoint délégué aux Finances, au micro de France Bleu Azur. Il ne s’agissait selon lui que d’une « très modeste contribution », de 12 euros en moyenne par mois, décidée pour ne pas avoir à augmenter les tarifs pour tous les Niçois, notamment ceux qui ne sont pas propriétaires, rappelant que 53 % des Niçois sont locataires.
Opposant déclaré au maire de Nice, le député Éric Ciotti, a avancé, citant un classement récent du quotidien national Le Figaro, que « Nice est une des villes qui a le plus augmenté la taxe foncière  ». «  Après l’augmentation du prix de l’eau ou bien celui des abonnements aux transports en commun, la municipalité vient désormais toucher à vos impôts. (…) Disons-le clairement : le maire de Nice veut faire les poches aux niçois », a-t-il asséné sur le réseau social X à l’issue d’un meeting organisé jeudi et intitulé « Mobilisation contre l’augmentation des impôts à Nice  ».