Veni, vidi, vite dit (...)

Veni, vidi, vite dit ! de Jean-Michel Chevalier

- PLOUF : Un avocat de Reims, Maître Emmanuel Ludot, a déposé une requête devant le tribunal administratif de Paris : il y dénonce notamment « les contorsions de l’Agence régionale de santé  » pour autoriser les épreuves olympiques prévues dans la Seine. Certes, il est plus tentant de se baigner sur la Côte d’Azur que dans le fleuve pollué, mais pour les prochains JO dans la capitale française, on a encore le temps de voir venir…

-  OHÉ DU BATEAU : Partie de Concarneau, la course « Finistère Atlantique » a mis le cap sur Antibes où la flottille des « Ultim », des voiliers géants, est attendue pour le 3 octobre. De la cité fortifiée bretonne au Fort carré, les équipages pourront se rôder pour leurs prochaines courses en mer sur ce parcours de 2 000 milles nautiques vers Mare Nostrum. Hardis moussaillons !

- ÇA RECOMMENCE  : Après quelques semaines de calme relatif, les « confiseurs » de la classe politique reprennent leurs activités dans un climat alourdi par l’absence de majorité à l’Assemblée et l’incertitude en découlant qui pèsera en permanence sur le nouveau gouvernement.
ntre « destitution » proposée par Jean-Luc Mélenchon, « motion de censure » par Mathilde Panot, le nouveau Premier ministre devra se faufiler pour faire adopter le prochain budget. Il est vraissemblable qu’il soit obligé de dégainer le 49.3.

- PATRIMOINE 
 : Les Grassois ont la réputation d’être économes - radins diraient certains. Mais lorsqu’il s’agit de leur patrimoine, ils savent mettre la main à la poche. Pour rénover la plaque émaillée de la fontaine de la Foux, la salle de la gypserie du musée des Arts et Histoire et Provence et le buste de Jean-Honoré Fragonard, ils ont déjà versé spontanément 30 000 des 38 000 euros nécessaires pour ces opérations emblématiques. Depuis le premier appel aux dons de 1921, les Grassois (et pas seulement) ont réuni un total de 190 000 euros pour leur patrimoine.

- À L’ABRI : Craignant cet automne de nouveaux épisodes méditerranéens en raison d’une température élevée de la mer, la ville de Cannes et la communauté du pays de Lérins ont entrepris de curer les 9 000 avaloirs, les grilles et 20 kilomètres de canalisation pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales. La catastrophe du 3 octobre 2015 (11 morts dans l’agglomération) est encore dans toutes les mémoires ainsi que les autres alertes « rouges » et depuis la collectivité multiplie les travaux pour protéger les personnes et les biens.

Visuel de Une : Nice qui accueillera, en juin prochain, la 3ème conférence des Nations Unies sur l’Océan, s’engage pour demander la libération et refuser l’extradition de Paul Watson en affichant son portrait sur la façade de l’Hôtel de Ville. ©S.G

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