Les Pays de Lérins au fil du temps et des pages ...

 Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?
Il a été fait à la demande de la communauté d’agglomération des Pays de Lérins, à l’initiative de son président Bernard Brochand. C’est un nouveau territoire, la dernière agglomération des Alpes-Maritimes à avoir été créé. Il accueille cinq communes : Théoule-sur-Mer, Mandelieu-La-Napoule, Cannes, Le Cannet, Mougins. De très bons livres sur ces communes avaient été écrits auparavant, mais séparément. Celui-ci est le tout premier à faire une synthèse.

 Pour quel résultat ?
Ces communes, qui forment une toute nouvelle administration, ont en réalité une relation très ancienne. En effet, même si elles étaient séparées, elles sont liées par leur histoire. Auparavant, toutes se trouvaient sous l’autorité des moines de l’Abbaye de Lérins, et si l’on remonte en-core plus loin, elles étaient liées par une voie allant de Rome à Barcelone. Les vestiges de cette implantation romaine sont d’ailleurs encore très visibles aujourd’hui avec notamment des restes de temples, et de voies romaines à Cannes.

 Et à présent, quels sont les points communs entre-elles ?
Aujourd’hui, elles forment une osmose puisqu’elles sont reliées par une multitude d’événements mais aussi de lieux. En attestent le Festival de Cannes, le Festival International de la Gastronomie et la Fête des mimosas à Mougins, ou encore le Musée Bonnard du Cannet. Le territoire possède aussi une forte identité maritime, avec trente kilomètres de côtes.

 Comment avez-vous procédé pour écrire ce livre ?
Il représente environ une année de travail. Il est constitué de dix chapitres. L’iconographie y prend une place majeure. Trois photographes ont travaillé sur ce projet, dont Jérôme Kelagopian. J’ai aussi utilisé des archives de Nice-Matin et de la Collection Traverso. Le plus compliqué a été d’assimiler les informations et l’âme de chaque commune, et d’ensuite lier ce qui était commun c’est-à-dire beaucoup.