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JO 2030 : quel rôle pour Nice ?
- Par
Sébastien Guiné
-- - le 17 mai 2024
Nice fait partie de la candidature des Alpes françaises pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2030. Le CIO a visité tous les sites fin avril et fera connaître sa décision définitive le 24 juillet. La candidature des régions Sud et Auvergne-Rhône-Alpes a séduit et Nice est très bien partie pour accueillir les épreuves de glace, au Palais Nikaïa, au Palais des expositions, au sein de l’Allianz Riviera et dans une nouvelle patinoire qui sera construite à proximité du stade.
C’est à Nice qu’il y a le plus à faire pour le « cluster glace » mais le président de la région Sud Renaud Muselier y voit une formidable opportunité de développement.
Pour Renaud Muselier, président de la région Sud : " Il y a un traitement tout particulier sur Nice d’aménagements programmés, qui sont en cours, et qui vont nous permettre d’avoir aussi un développement de la cité de Nice. Quand vous allez avoir par exemple le village olympique qui servira après pour les étudiants et pour du social. C’était programmé, ça accélère. En fait, les Jeux permettent d’accélérer l’aménagement de notre territoire."
Les délais seront courts mais cela n’effraie nullement le maire de Nice.
Christian Estrosi, maire de Nice :" Nous aurons la loi olympique comme il y a eu la loi Euro-2016 qui, je vous le rappelle, nous a permis de déposer un permis de construire en juin 2009 et de livrer en septembre 2013 l’Allianz Riviera. Vous imaginez quand même qu’on n’est pas dans la même dimension que la construction d’un bâtiment de la dimension de l’Allianz Riviera."
Nice devrait donc hériter d’une nouvelle patinoire, ce qui de toutes façons était prévu, comme l’a rappelé Christian Estrosi.
Christian Estrosi : « Nice ne pouvait pas continuer à garder Jean-Bouin qui aujourd’hui est extrêmement énergivore, n’est plus aux normes, coûte 1 million 200 000 euros de fonctionnement par an. (…) Là où nous aurions dû remplacer notre patinoire par une patinoire de capacité équivalente ou de capacité supérieure et beaucoup plus économe en gestion c’est-à-dire au moins 60 % plus économe en charges de fonctionnement, c’est une opportunité d’héritage pour les Niçoises et les Niçois et pour les sports de glace, extraordinaire ».
