À Hyères, le PDG Marc (...)

À Hyères, le PDG Marc Long veut exploiter le potentiel commercial du Marché aux Fleurs

Premier lieu de mise en marché de fleurs coupées en France, 4e Européen et plaque tournante pour le Sud de la France et de l’Europe, la SICA – Marché Aux Fleurs est le premier marché de production français.

Au cœur de la production varoise, 80% de l’activité est réalisée avec 400 exploitations de production implantées majoritairement dans un rayon de 25 km. 300 acheteurs, grossistes, expéditeurs et fleuristes viennent s’approvisionner cinq jours par semaine et distribuent sur tout le territoire plus de 60 millions de tiges commercialisées par an.

À l’issue de l’Assemblée Générale des sociétaires, le PDG Michel Gueirard a transmis ses fonctions à son vice-président. Depuis le 26 janvier, Marc Long est le PDG de la SICA Marché Aux Fleurs d’Hyères.

Il répond aux questions des Petites Affiches du Var.

L’horticulture est dans vos gènes depuis votre enfance ?

Marc Long : A 53 ans, j’ai passé ma vie dans avec les fleurs : je suis fils d’horticulteur et maintenant, père de jeunes horticultrices !

Notre exploitation familiale se situait à La Farlède. Nous y étions rosiéristes jusqu’en 2005, quand nous avons cédé le terrain pour acheter le domaine de la Capite. Dix ans plus tard, je me suis installé Quartier de La Camerone à Hyères et, depuis, avec ma famille, nous sommes producteurs de pivoines. Nos 300 000 tiges produites chaque année, partaient au Marché Aux Fleurs.

Compte-tenu de votre passé de producteur, votre candidature à la direction de la SICA est dans le fil de l’histoire ?

Marc Long : En effet. J’appartenais au Conseil d’administration depuis une dizaine d’années et depuis 2 ans à la gouvernance de la SICA. Pour moi, c’était un prolongement naturel de mon engagement au service de la profession qui a servi ma famille depuis trois générations.

Je me suis engagé pour la défense de la filière et, surtout, avec l’ambition de créer des perspectives de développement commercial. A mes yeux, la sérénité et le bien-être de ceux qui travaillent au marché sont également importants, nous devons travailler ensemble avec un objectif commun : la valorisation de la fleur coupée varoise.

Comment comptez-vous développer l’activité du Marché Aux Fleurs et redynamiser la production ?

Marc Long : Tout d’abord, en valorisant les flux qui rentrent sur le marché.

Ma priorité, c’est de redonner confiance aux horticulteurs pour que nous puissions relancer la production, augmenter les surfaces plantées, les volumes et le chiffre d’affaires.

Ensuite, je veux renforcer la valorisation de nos produits et de nos savoir-faire et défendre notre marque de qualité HORTISUD.

Je souhaite préciser que la gestion financière de la SICA est très rigoureuse. Cela a permis de ne pas augmenter la taxe sur les commissions depuis 30 ans ! Malgré tout, il existe toujours un potentiel non exploité, c’est l’un des challenges de mon mandat.

Depuis ma prise de fonction, je suis à l’écoute du personnel, des producteurs. Je reçois beaucoup de monde et mon bureau est toujours ouvert ! Bref, j’ai eu le temps de me faire ma propre opinion.

Malgré tout, comme les finances de la SICA sont saines, j’estime qu’il existe un potentiel non exploité.

D’où votre envie d’aller sur d’autres marchés ?

Marc Long : En effet. Mais pas seulement ! Je souhaite aussi renforcer notre réseau commercial actuel. C’est pourquoi, j’ai lancé le recrutement d’un manager commercial qui occupera la fonction de directeur du développement.

Photo de Une : Marc Long (à droite) avec Max Bauer, président de la CR du Var ©Philippe OLIVIER

deconnecte